L’accès aux protections hygiéniques demeure un enjeu de justice sociale pour de nombreuses jeunes filles, en particulier dans les zones défavorisées ou rurales. La précarité menstruelle – c’est-à-dire l’impossibilité de se procurer des protections de manière régulière, sûre et digne – entraîne des conséquences graves : absentéisme scolaire, précarité et mise en danger sanitaire.
Au-delà de la dimension sociale, l’impact écologique des protections jetables est alarmant. Composés de plastique, de cellulose et parfois de substances chimiques, ces produits mettent plusieurs centaines d’années à se dégrader. Leur dispersion dans la nature contribue à la pollution des sols et des océans, menaçant la biodiversité, notamment la vie aquatique.
Les serviettes hygiéniques lavables apparaissent comme une solution durable, économique et respectueuse de l’environnement. Elles permettent aux jeunes filles de vivre leurs menstruations sans interruption de leur scolarité ni atteinte à leur bien-être physique ou moral. Elles respectent les écosystèmes et constituent une alternative accessible financièrement.
C’est dans ce contexte que nous avons écrit une fiction qui raconte l’histoire de Lina, une jeune fille vivant dans un village reclus en Tunisie, et qui vient d’avoir ses règles. Elle rencontre des difficultés financières et est confrontée à une pollution environnementale causée par les serviettes hygiéniques jetables. Lina trouve une solution pour surmonter ces difficultés.
Ce récit aborde les Objectifs de Développement Durable (ODD) n° 1 et 14 : pas de pauvreté, et protection de la vie aquatique.